MAY THE SCIENCE BE WITH YOU BIOLOGY EUROPEAN BACCALAUREATE
MAY THE SCIENCE BE WITH YOUBIOLOGY EUROPEAN BACCALAUREATE

Des chercheurs ont utilisé près de 500 études scientifiques à travers le monde pour calculer le nombre total des 16 000 espèces différentes de fourmis sur Terre. Ainsi, sur notre planète, il y aurait au moins 20 mille millions de millions soit 20 avec 15 zéros soit 20 % de la masse des humains soit 1/5 du poids total des humains de notre planète! Suivre la masse totale des fourmis sur Terre est très important car les fourmis ont un rôle indispensable sur notre planète. Sept/22

https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.2201550119

Laboratory culturing of E. chlorotica. (A) Free-swimming E. chlorotica veliger larvae. (Scale bar, 100 μm.) Under laboratory conditions, the veliger larvae develop and emerge from plastid-free sea slug–fertilized eggs within approximately 7 days. The green coloring in the digestive gut is attributable to planktonic feeding and not to the acquisition of plastids at this stage. Metamorphosis of the larvae to juvenile sea slugs requires the presence of filaments of V. litorea. (B) Metamorphosed juvenile sea slug feeding for the first time on V. litorea. (Scale bar, 500 μm.) The grayish-brown juveniles lose their shell, and there is an obligate requirement for plastid acquisition for continued development. This is fulfilled by the voracious feeding of the juveniles on filaments of V. litorea. (C) Young adult sea slug 5 days after first feeding. (Scale bar, 500 μm.) By a mechanism not yet understood, the sea slugs selectively retain only the plastids in cells that line their highly branched digestive tract. (D) Adult sea slug. (Scale bar, 500 μm.) As the sea slugs further develop and grow in size, the expanding digestive diverticuli spread the plastids throughout the entire body of the mollusc, yielding a uniform green coloring. From these controlled rearing studies, we were able to conclude that the only source of plastids in our experimental sea slugs was V. litorea.

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.0804968105

https://www.nature.com/articles/sdata201922

La limace de mer Elysia chlorotica ne se coupe pas la tête comme Elysia marginata mais fait aussi de la photosynthèse! Elle vit en eaux peu profondes le long de la côte des États-Unis. Lorsque le soleil brille, elle s'étale comme une feuille pour récupérer le maximun de lumière indispensable à la photosynthèse. Jeune, elle se nourrit de l'algue Vaucheria littorea, et devient ainsi verte grâce aux chloroplastes qu'elle lui vole, Elle pratique donc aussi la Kleptoplastie soit le vol de chlorplastes! Les chloroplastes sont présents dans les cellules de son appareil digestif très ramifié. Elle n'a donc plus besoin de manger d'algue car elle produit elle-même sa propre matière organique (pour produire de l'énergie) à partir de lumière, d'eau et de dioxyde de carbone.

Un transfert horizontal du gène nucléaire psbO s'est produit entre l'algue (Vauchera litorera) et la limace.

 

Swimming among the jellyfish. Hidden away in the heart of a Pacific island (Palau Archipelago), the Jellyfish Lake is home to over 8 million cnidarians which, over evolution, became harmless. In fact, these jellyfish are not at all stinging. 12,000 years ago, the lake was connected to the ocean. Then, as sea levels dropped, the jellyfish found themselves isolated. In this new environment, with no large predators, jellyfish evolved and lost their stinging properties. In fact, their nematocysts, poisonous organelles contained in cells called cnidocytes, are small, so their stings have no effect on swimmers. Jellyfish move with the sun throughout the day, as they are the host of a symbiotic alga called zooxanthella: this alga provides the nutrients to jellyfish via photosynthesis.  Beyond a depth of 15 meters, hydrogen sulfide concentrations are dangerous for swimmers.

Nager au milieu des méduses. Caché au coeur d'une île du pacifique (Archipel de Palau), le lac aux méduses abrite plus de 8 millions de cnidaires qui, au fil de l'évolution, sont devenus inoffensifs. En effet, ces méduses ne sont pas du tout urticantes. Il y a 12 000 ans, le lac était connecté à l'océan. Puis, le niveau de la mer a baissé et les méduses se sont ainsi retrouvées isolées. Dans cet environnement particulier, sans grands prédateurs, les méduses ont évolué et ont perdu leurs propriétés urticantes. En effet, leurs nématocystes, organites vénéneux contenus dans les cellules appelées cnidocytes, sont petits et leurs piqures n'ont ainsi pas d'effet sur les nageurs. Les méduses se déplacent avec le soleil tout au long de la journée car elles abritent une algue symbiotique la zooxanthelle: cette algue va fournir aux méduses les nutriments nécessaires à leur développement via la photosynthèse

Au delà de 15 mètres de profondeur, les concentrations en sulfure d'hydrogène sont dangereuses pour les nageurs. 

 

Vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=Fv7j_KSanEk

mentally controlled snail! This freshwater snail behaves very strangely. It stays in bright light, waving its pulsating tentacles, unlike snails, which normally avoid light by hiding in shady places. This behavior is explained by a small parasitic flatworm called Leucochloridium paradoxum. The larvae of this worm parasitize the snail. However, the adult worm can only reproduce in a second host, a bird. Thus, the larvae control the snail's brain (and thus its behavior) and appearance, enabling them to infect the bird. The snail's caterpillar-like tentacles attract the bird, which in turn eats the snail and the parasites! Once inside the bird, the adult worm reproduces and its eggs end up in the bird's excrement, eaten by the snails

Un escargot contrôlé mentalement! Cet escargot d'eau douce se conduit de manière très étrange. Il reste en pleine lumière et agite ses tentacules pulsant, contrairement aux escargots qui normalement évitent la lumière en se cachant dans des endroits ombragés. Cet comportement s'explique par un petit ver parasite, ver plat, appelé Leucochloridium paradoxum. Les larves de ce ver parasitent l'escargot. Cependant, le ver adulte ne peut se reproduire que dans un second hôte, un oiseau. Ainsi, les larves contrôlent le cerveau (et donc le comportement) et l'apparence de l'escargot, ce qui permet d'infecter l'oiseau. Les tentacules de l'escargot, imitant des chenilles, attirent l'oiseau qui va ainsi manger l'escargot et donc les parasites! Une fois dans l'oiseau, le ver adulte se reproduit et ses oeufs finissent dans les excréments, mangés par les escargots. Livre Scolaire SVT.

Vidéo à VOIR:

https://www.youtube.com/watch?v=SaUA7vq5XRg

Version imprimable | Plan du site
© Delphine Simonney